[Background] Driix - Un souffle d'espoir

En Enfer il y a des naissances, mais on accouche pas d'un ange ça c'est sûr. Une bête sans cœur vient de naître, un silence pèse. Aucun cris. Par superstition sans doute on appelle le sage de la cité. Quelques murmures... C'est le commencement de la fin de sa vie. Appelé par certains Lucifer, par d'autre Satan, cet enfant qui naquit est un monstre que tout le monde craint, que n'importe qui redoute. Personne ne l'approche; apeurés par les rumeurs ou repoussés, si ce n'est les deux, par la puanteur infime qu'il dégage. Rarement nourrit par les toxicos, Dieu seul sait comment il a survécu.
Le 30/06/1997 il atteint les 5 ans.
Renié par sa famille et exclu par les autres, c'est un être rempli de haine qui grandit dans l'obscurité des cités. Pour lui, la seule chose qui peut l'effrayer n'est pas de mourir mais de découvrir l'amour. Après tout qu'est ce que l'amour ? Il ne le sait pas, il ne le saura peut-être jamais mais ça le fait flipper.
Le vol et la fuite... C'est ce qui rythme ses journées. S'il ne vole pas il ne mange pas. Pour réussir dans cette vie, il était persuadé qu'il fallait être aux cotés du Diable et non de Dieu. Ça parait logique que quand à notre naissance on est abandonné dans une cage d'escalier à coté des toxicos on puisse remettre en question notre véritable créateur.
Un soir lorsqu'il sortit d'un magasin un homme se pointa devant lui pour le racketter. Malheureux. Il était toujours muni d'un couteau pour enlever les emballages. En une fraction de seconde il le lui planta, un coup net dans la jugulaire. Pas un  cris, juste un bruit sourd quand le corps tomba lourdement sur le sol. Son premier homicide. Sans aucun remord, sans aucune émotion il reprit la route. Dès le lendemain il sauta dans le train de midi en direction de terres inconnus, fuyant la police qui avait établie et placardée son portrait robot. C'est ainsi que cette bête humaine se retrouva à Los Santos, accueillit dans une famille vivant aux Bahamas.
Un espoir d'une nouvelle vie s'offrait à lui. Sa renaissance ? Peut-être.